Prague sous la pluie
Premier réveil à Prague : c’est face à un orage dantesque et une pluie diluvienne que l’on se trouve en ouvrant la fenêtre. On remet donc les visites à plus tard. Cette matinée pluvieuse nous permet de mettre à jour notre blog et d’écrire notre premier article. C’est finalement vers 17 heures que l’on décide de sortir à la découverte de notre première destination. Chaque immeuble était une bonne raison de sortir l’appareil photo. Prague dépayse vraiment et possède tout le charme que l’on pouvait attendre d’une ville de Bohême : rues pavées, devantures teintes couleurs pastel et ornements Art Déco. Spalena, Narodni, Perlova… nous arpentons tout le centre-ville pour finalement réaliser que Prague est étonnamment petite pour une capitale. Absolument pas besoin de transports en commun, tous les monuments et autres sites à voir sont facilement accessibles à pied et rapides à relier entre eux en peu de temps (moins de 30 minutes). En 2 heures seulement, nous avions déjà bien apprivoisé le centre-ville.
On se dirige vers le Clementinum, recommandé par tous les guides que nous avions lus, pour le découvrir tout d’échafaudages et de bâches vêtu… Adieu la bibliothèque baroque et la chapelle… Fort heureusement le site est tout de même beau de l’extérieur. Quelques rues pavées plus tard, nous arrivons sur la Place de la Vieille Ville. Touristes, musiciens de rues, hot dog praguois (bien gras) : c’est là que tout se passe ! Pourtant, la vie ici s’arrête relativement tôt. La plupart des églises ferment leurs portes vers 16/17heures, les musées et les commerces à 18 heures ; quant aux restaurants, à 22h les cuisiniers rentrent chez eux !
Prague, le petit Paris ?
Prague nous est rapidement apparue comme un petit Paris : la Vltava séparant la rive droite de la rive gauche est enjambée par de jolis ponts. Le plus connu, le Pont Charles, est d’ailleurs tellement prisé qu’il en devient quasiment inaccessible. On a préféré le regarder de loin plutôt que de s’engouffrer dans la horde de touristes et de ne pas pouvoir profiter de la vue. Aussi, on n’a pas compté le nombre de devantures de cafés, boulangeries, et restaurants aux noms français. Mais on ne trouve pas que la culture française dans les rues. Pastas et pizzas sont elles aussi au menu (80 % des restaurants de la capitale servent des plats italiens).
Voyager pour nous c’est aussi manger, et surtout manger local ! Hors de question de mettre les pieds dans une taverne touristique. Nous avions quelques adresses en tête (merci les guides et internet) mais le hasard a bien fait les choses. C’est chez Sedm Konselu, un petit restaurant typique trouvé sur notre chemin que notre estomac s’est arrêté. Bon rapport qualité prix (15€ pour 2 plats et 2 bières) et nos envies de spécialités praguoises satisfaites ! De ce qu’on en a vu, la cuisine praguoise affectionne particulièrement les viandes en sauce et les accompagnements ne sont pas des plus raffinés ‒ à base de choux, galettes de pomme de terre et galettes de pain (oui, c’est possible). Mais il faut dire que le tout était franchement bon ! #adieulesabdos
La petite marche digestive de rigueur nous a menées de nouveau sur la Place de la Vieille Ville plus belle que jamais, vidée de ses touristes et toute illuminée.