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Interrail Jour 1 | SUR LES RAILS


Les journées de voyage ont toujours quelque chose de surréaliste. Elles sont longues, fatigantes, parsemées de galères et n’en finissent pas… mais elles sont vite éclipsées de notre mémoire une fois arrivés à destination.



La veille on était super excitées ‒ce mélange d’appréhension et de hâte à l’approche d’un événement attendu. Il faut dire que ça faisait près de six mois qu’on en parlait de ce voyage. Mais le réveil à 4h55 nous a vite ramenées à la réalité. Toute bonne chose se mérite jeunes gens ! Nous voilà donc parties pour notre grande aventure après avoir été conduites à la Gare de l’Est plus déserte que jamais par la Mououd 2000 (Uber driver).


Il est 6h Paris s’éveille.


Les premiers trains de banlieue arrivent avec leurs lots de parisiens pressés et la journée commence. Soucieuses d’être dans la légalité, on demande à un chef de gare si l’on peut composter l’ensemble de nos billets du jour avant de partir. Notre défi était d’attraper notre correspondance cinq minutes après l’arrivée de notre premier train dans une gare inconnue d’Allemagne #Stuttgart. Il nous répond que c’est possible, du moment que les billets sont de la SNCF ‒information qui contredit celles données par le guichet Interrail la semaine précédente, soit dit en passant…


À bord du premier train (un TGV avec Wi-Fi), Raphaëlle rejoint les bras de Morphée pour quelques minutes, néanmoins réveillée par l’inconfort des sièges. Cela ne nous empêche pas d’éplucher nos guides et de nous réjouir un peu plus de notre voyage qui commence. 9h50, on se poste avec nos énormes valises devant les portes du train, prêtes à sauter dans le train suivant. Oh, malheur… Les écrans du TGV indiquent notre arrivée à 10h09, soit 2 minutes après le départ de notre correspondance… #fail #classiqueSNCF


#fail #classiqueSNCF

Heureusement, on ne s’est pas laissées surprendre par ce retard : on avait demandé au préalable la marche à suivre pour ne pas payer de frais supplémentaires. Nous avions la possibilité de prendre le train suivant si nous n’arrivions pas à temps, il suffisait simplement de demander un justificatif à notre chef de bord. Chose faite, nous attendons voie 16 notre train direction Nuremberg, avec en tête un bus pour Prague à ne pas louper dans l’après midi.


Schwäbisch Gmünd, Aalen , Ansbach, Wicklesgreuth…


Deuxième train, et quel train ! C’est à 10h43 que nous partons à bord d’un train de campagne. À peine parties, déjà arrêtées au milieu de nulle part. A bord de ce bolide, aucune indication (escales, destination, durée du trajet…). On comprend alors que le train n’a pas fini de s’arrêter. Notre voyage a commencé par la visite des forêts de Bade Wurtenberg et a fini 3 heures plus tard en Bavière. Le temps nous semble long. Malgré tout, notre enthousiasme a l’idée d’arriver à notre première destination ne nous quitte pas.


13h50 : Nürnberg, Nürnberg, nous voilà ! Après plus de 6h et deux trains, on pose les pieds sur une surface stable. Un petit café comme carburant et on rejoint la gare routière, littéralement à deux pas de la gare ferroviaire, ouf ! On monte dans notre bus High-Tech direction Prague. Deux films, l’autoroute, et on y est.


La Prague d’Or


Sachant que l’Euro n’était pas la devise de certaines de nos destinations, nous avions emporté quelques billets pour les changer sur place et ainsi éviter les frais bancaires. Petite photo souvenir dans le magnifique hall de la gare de Prague et on file chercher nos couronnes tchèques (1€=26CzK) dans le bureau de change qui prend tout de même une gentille commission.


Plan en main, on choisit de rejoindre notre AirBnb à pied pour avoir un premier aperçu de la ville. Rues pavées, architecture praguoise et pintes à 2€ (environ 30CzK), on a hâte de découvrir tout ça. 19h30, les valises sont défaites, un petit tour à la supérette et repos bien mérité.


 


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